Jardin collectif
Projet en "pause", en attendant d'autres partenaires
Jardins collectifs, c'est quoi ?
Un jardin collectif, est un jardin rural ou urbain géré en commun par un groupe d’habitants.
« On entend par jardins partagés les jardins créés ou animés collectivement, ayant pour objet de développer des liens sociaux de proximité par le biais d’activités sociales, culturelles ou éducatives et étant accessibles au public. »
Moment découverte Création d'une butte en permaculture Les semis dans la mini-serre
Le jardinage collectif d’un terrain, parfois laissé à l’abandon, améliore le cadre de vie et permet des échanges entre personnes d’origine géographique, de milieux sociaux et d'âges différents, favorisant d'autre part l’exercice physique et la détente en plein air.
Le respect de l’environnement est une valeur forte des jardins communautaires : les jardiniers choisissent des végétaux adaptés au sol et au climat et évitent les produits phytotoxiques (engrais chimiques, pesticides de synthèse…). Le compostage, la récupération de l’eau de pluie et la technique des cultures associées y sont très souvent pratiqués.
Ces jardins sont également des lieux d’éducation à l’environnement pour enfants et adultes, qui y apprennent la botanique, ou qui y observent la faune. Nombreux sont les jardins communautaires qui attribuent des parcelles aux écoles du voisinage et qui y mènent des projets pédagogiques.
Les jardins communautaires sont aussi des lieux d'initiative citoyenne.
Les associations qui créent et gèrent un jardin partagé y proposent parfois des débats et des événements culturels qui sortent des sentiers battus. Il est fréquent d'y assister
à des projections de films qui ne sont pas programmés à la télévision ou d'y débattre de sujets peu traités par les médias, comme la biodiversité, la relocalisation de l'économie ou le droit au logement. La gratuité, ou des prix très modérés, permettent d'ouvrir le jardin à tous.
Suivant Henri Lefebvre, on peut aussi percevoir les jardins communautaires comme des lieux destinés à conquérir son droit à la ville, c'est-à-dire un droit à une qualité de vie urbaine, et à ne pas être exclu de la centralité qu'offre la ville. Ces jardins expriment également un profond besoin d'autogestion, comme ailleurs les squats, les crèches parentales ou les bars et restaurants associatifs.
Comment fonctionne celui-ci ?
Au vu de sa superficie, nous pouvons accueillir 8 jardiniers (qu'ils puissent travailler la terre et récolter). D'autres bénévoles peuvent ainsi nous rejoindre pour d'autres aspects (aménagement, évènements, animations etc).
Pour le moment nous faisons le choix d'un jardin qui évolue collectivement. C'est-à-dire que nous souhaitons faire un jardin qui s'organise par "chantier", avec des horaires fixes, des taches partagés, des responsables de chantiers.
Avantages et inconvenants des jardins "communautaires" et des jardins "collectifs"
Jardin collectif :
+ Solidarité (tâche divisé, partage...)
+ Apprentissage (ateliers, concertation entre membre, travail d'équipe...)
+ Sentiment d'appartenance à une communauté
+ Possibilité de s'absenter (Week-end, vacances...) sans que cela nuise à l'entretien général
- Contrainte des horaires imposés
Jardin communautaires :
+ responsable et libre d'entretenir sa parcelle
+ Autonomie (On sème et récolte ce que l'on veut)
+ Flexibilité (gestion de son horaire)
- Individuel
Vincent réalise une térrase
Sachant que la ville propose déjà des jardins communautaires (se renseigner auprès du CCAS), nous avons donc fait le choix d'élargir et de compléter cette offre avec un projet nouveau, qui est directement lié avec la finalité de l'association : proposer un jardin collectif, favorisant l'entraide et le partage.
Bien évidement, les places sont limités (8 dans les jardins), mais l'association souhaite être le plus large et accessible possible, en proposant également le Système d'Echange Local (SEL) du canton Nogentais, ce qui permet alors la création d'un réseau de solidarité, d'entraide et de jardiniers. Pour être plus clair, si vous avez votre propre jardin à côté de chez vous, si vous profitez déjà de ceux fournis par la Ville de Nogent, ou si vous n'en avez absolument pas. Il est tout à fait possible grâce à ce réseau de donner, de troquer, de se rendre service, de demander un bien, de prêter ou se faire prêter (légumes, outils, arrosage, autre). Le SEL, qui vit indépendamment du jardin collectif, peut profiter à tous. Ou comment avoir tous les bienfaits de l'assoc directement chez vous.
Et cela juste en y adhérent (cotisation libre), vous donnant la possibilité d'échanger lors des Bourses d'échanges Locales (tous les derniers dimanche de chaque mois au bord de la traire), sur ce site, ou ailleurs entre particulier. Egalement un groupe Facebook est disponible pour les non-adhérents.